Nouvelle AUDI A4 : La discrète et belle suite !!!

On ne change pas l'élégance née...

C’est vrai que les apparences sont parfois trompeuses : elle, c’est la nouvelle Audi A4. Le terme «nouvelle» paraît en effet un peu tronqué au premier abord, tant la silhouette, les lignes sont comparables à celle qu’elle remplace. Codée B9, elle s’inscrit dans une longue lignée débutée en 1972 par l’Audi 80 (B1); la première génération effectivement nommée A4 n’arrivant qu’en 1994, sous le nom de code «B5» . En tout cas, entre 1972 et 2015 (marquant la fin de carrière de l’A4 B8), le constructeur allemand annonce avoir écoulé plus de 12 millions d’Audi 80 et A4 dans le monde. C’est dire si l’A4 est un modèle d’importance pour la firme. A travers la planète, c’était même l’Audi la plus vendue en 2014. En France, elle était la quatrième meilleure vente de la marque; la compacte A3 ayant été la première (avec 16289 voitures écoulées en 2014 d’après Audi, contre 6513 A4). Elle garde ses bases votre A4 A partir de là, on comprend mieux la sagesse qui a sans doute été imposée aux designers d’Ingolstadt. C’est d’autant plus compréhensible quand on sait que l’A4, au même titre que l’ensemble des familiales, s’adresse essentiellement aux entreprises et professions libérales pour lesquelles la valeur résiduelle est importante :l’A4 B8 ne sera ainsi pas trop dévalorisée sur le marché de l’occasion. Il est donc clair qu’à l’extérieur, l’A4 B9 ressemble à s’y méprendre à l’A4 B8. Comme dit précédemment, la silhouette (aussi bien en berline qu’en break Avant) est similaire, et les grandes lignes sont toujours là. La ceinture de caisse marquée demeure, tout comme la forme du vitrage latéral, ce qui fait qu’il risque d’être difficile, de loin, de distinguer les deux générations.
Les proportions sont d’ailleurs presque les mêmes : 4,73 m de long (A4 B8 : 4,71 m), 1,84 m de large (1,82 m), et 1,43 m de haut (1,44 m). Malgré tout, les rétroviseurs, habituellement intégrés dans les montants, sont dorénavant déportés sur les portes. Les parties avant et arrière consentent à plus de changement. Ainsi à l’avant les phares voient leur dessin se complexifier, tandis que la calandre «Single Frame» aux coins cassés se remarque encore plus qu’auparavant, et intègre des barrettes chromées sur les versions haut de gamme. En fait, si l’A4 B8 (lancée pour rappel fin 2007 et restylée fin 2011) avait quelques rondeurs,l’A4 B9 vient toutes les effacer. C’est carré, et aussi plus agressif en définitive : une impression accentuée sur la version S-Line, qui rend plus sportif le design de l’A4 (mais pas que, comme on le constatera plus loin dans l’article). L’arrière quant à lui profite de feux légèrement en relief, d’un bel effet. Il est d’ailleurs agréable de constater que la berline et le break n’ont pas tout à fait les mêmes feux : c’était déjà le cas avant, mais la différence est plus visible aujourd’hui. Leur forme est différente : la berline s’octroie une petite originalité, en semblant vouloir «détacher» les feux de recul du reste des optiques. Contrairement à l’avant, très «géométrique» , l’arrière paraît plus doux esthétiquement. Le design de l’A4 évolue, malgré les apparences (aucune pièce de carrosserie n’est commune entre les A4 B8 et B9). Certains diront que cela reste néanmoins trop classique et dénué de saveur. Ceci dit, le dessin extérieur sobrede cette A4 reste de bon goût : tout est «à sa place», et les proportions sont bonnes. En tout cas, l’intérieur lui, devrait mettre tout le monde d’accord. Pas d’hésitation possible une fois assis à bord : l’intérieurde l’A4 B9 est bien différent de celui de la B8. Alors qu’auparavant le tableau de bord, vertical, était tourné vers le conducteur, la planche de bord de l’A4 B9 s’étend quant à elle sur toute la largeur de l’habitacle. Cette sensation de largeur est renforcée par les aérateurs centraux qui semblent «s’étirer» jusqu’à l’aérateur du passager. Un «artifice» déjà vu sur le nouveau Q7…mais aussi sur la dernière génération de Volkswagen Passat. Mais plus encore, c’est l’ergonomie de cette planche de bord qui frappe. Les boutons ont été réduits au maximum. Sous les aérateurs, on retrouve les commandes de la climatisation. Encore en-dessous, il y a très exactement six boutons (comprenant, entre autres,l’Audi drive select pour les modes de conduite ou encore la déconnexion du Stop&Start). Puis, autour du levier de vitesse, on retrouve la commande du système de navigation MMI, le frein de parking et le bouton permettant de réguler le son, de la radio notamment. Et c’est tout ! La plupart des fonctions sont en fait à retrouver grâce au MMI, qui gère la partie multimédia. A l’usage, la subdivision en menu s’avère pratique, et l’accès aux foncions assez aisé… Puisque l’on parle de l’écran (fixe), sa taille est de 7 pouces en série. Si vous sélectionnez l’option «Navigation Plus» (présente sur nos modèles d’essai), incluant le« MMI touch » (qui permet de tracer avec ses doigts, via un pavé central, les lettres composant le nom de la destination), l’écran sera de 8,3 pouces.
En plus de cet écran central, l’A4 B9 peut profiter du «virtual cockpit», déjà vu sur les derniers TT, R8 etQ7 (de série sur les finitions S-Line et Design Luxe). Cet écran de 12,3 pouces, juché derrière le volant, se propose de retranscrire l’ensemble des informations liées à la conduite (compteurs, jauge de carburants, etc) mais aussi le tracé des routes par exemple si vous utilisez le guidage GPS. Le conducteur peut, par le biais d’un bouton sur le volant, mettre en avant sur l’écran telle ou telle information. Les compteurs resteront quoi qu’il en soit bien visibles. Il est aussi possible de paramétrer l’éclairage intérieur :l’A4 reçoit en effet des guides de lumières sur la planche de bord et dans les contre-portes (avant et arrière). Un large choix de couleurs est disponible. Si certains considéreront cet équipement comme un gadget, cela contribue malgré tout à se sentir bien à bord, d’autant que l’ensemble des lumières émises (par les écrans ou les commandes) sont très douces et ne heurtent pas le conducteur lors des trajets de nuit. Un bon point. Autre bon point : la finition. La réputation d’Audi en la matière n’est plus à faire. Le soin presque manique apporté aux détails impressionne : les matériaux et les assemblages même dans les parties basses ne souffrent pas la critique. L’habitabilité, elle, n’est pas mauvaise notamment à l’arrière : grâce à des assises creusées et une garde au toit augmentée de 2,5 cm par rapport à l’A4 B8, deux grands adultes peuvent prendre place assez aisément. Coté conduite sur nos routes: Pied sur le frein, pression sur le bouton start : c’est parti. Les premiers kilomètres se passent dans un confort royal : si la suspension pilotée disponible sur «notre» A4 permet de choisir son mode de conduite (Auto – comprenez normal, Eco, Confort, Dynamic et Individual), nous avons préféré laisser, dans un premier temps, le mode Auto histoire de voir le comportement «de base» de la voiture. La direction est précise quartier BAC, l’insonorisation parfaite et, chose rare sur une allemande, les suspensions ne sont pas trop fermes ! Même si un mode Eco est proposé, le mode Auto favorise déjà les basses consommations : on est vite en 6ème à 50 km/h. Malgré tout, aucune sensation de lourdeur n’est à signaler… Le raffinement et la classe naturelle de cette AUDI A4 ne perdait rien à rester dans son style tout en surprenant ses aficionados dès le 1er essai… C'est notre cas! Pour essayer la nouvelle AUDI A4 appuyez ici !!! Jean-Marc Wollscheidpour Grantomobil.fr A lire également nos essais AUDI ci-dessous :

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