Nouvelle MINI Clubman : Mini break... Maxi Family !

Prise en main chez MINI Martinique ce matin...

Le Clubman gagne deux portes et accède au rang très respectable de véritable break familial : Même s’il reste une auto à part ayant en quelque sorte créé sa propre catégorie, le Clubman va rejoindre le rang des berlines compactes, du genre qui sert aussi bien aux petits déplacements urbains et péri-urbains mais qui peut aussi emmener une famille en vacances à l’autre bout de notre île. Pour mon petit Roadtrip je vais sur notre rocade pour mieux apprécier le confort et le dynamisme sempiternel de la fougueuse gamme MINI… (Je sorts à peine 'dans ma tête' de l'essai de la John Wolker…).
Rapidement et après le premier coup d'oeil de surprise, on réalise que la voiture est vraiment réussie, que ses lignes sont équilibrées, en un mot qu’elle est simplement belle. Le profil épuré conserve le caractère de la gamme Mini alors que la face avant, plus large de 9 cm par rapport auprécédent Clubman (c’est énorme en automobile) se fait plus musclée, plus agressive. L’empattement gagne également 10 cm alors que la longueur hors tout passe de 3,983 m à 4,253 m. A titre de comparaison, pour vous donner une idée, une Audi A3 Sportback mesure 4,31, vous voyez qu’on est presque dans les mêmes gabarits. En fait il manque peut-être juste les liserés de bois sur les portes arrière pour définitivement rappeler l’ascendance de ce modèle. A l’intérieur, le design est inédit, mais on retrouve aussi bien sûr l’esprit Mini, où tout n’est que rondeurs, dans un cocon dont l’intimité est renforcée par une ceinture de caisse haute et une surface vitrée plus réduite que ce que l’on a l’habitude de connaître sur ce segment. Concernant le look, nos interlocuteurs chez Mini nous rappelaient que celui-ci est fondamental pour la marque, et qu’il est pour neuf clients sur dix LE critère d’achat principal, voire unique. Grosse pression sur les designers, donc, qui n’ont pas vraiment droit à l’erreur, y compris quand ils déclinent une énième version d’une voiture déjà culte. Enfin, toujours au sujet du design, la Mini est l’une des voitures les plus personnalisables du marché, avec des centaines de combinaisons possibles, entre coloris (12 teintes de carrosserie et 4 teintes de toit), jantes (9 designs, 4 tailles, 3 coloris), matériaux et options. C’est d’ailleurs Mini qui a été précurseur sur le concept de personnalisation totale en matière d’automobile. J’avoue que se retrouver calé au ras du sol dans un siège aussi enveloppant que confortable, avec des réglages assurant une position de conduite parfaite et bien plus «sport», m’a procuré un plaisir énorme. Et encore cela n’est rien à côté de l’agrément de conduite de la voiture sur les petites routes du côté de Ducos… Le démarrage sans clé de contact se fait en actionnant un basculeur «aviation» ou «course» sur la console centrale, et aussitôt le bon moteur ronronne tranquillement, prêt à rugir à la moindre sollicitation, mais étonnamment silencieux en conduite douce. Notre modèle de test était doté de la boite de vitesse manuelle à 6 rapports, mais il existe une option avec boite auto séquentielle 8 rapports avec palettes au volant, dispositif directement issu de chez BM. En fait, en termes de conduite, la différence avec le John Cooper Works est très infime, malgré une différence de puissance de 39 chevaux. Disons qu’il faudra vraiment pousser la bête dans ses derniers retranchements pour sentir la différence, le JCW étant par essence un peu plus brutal. Côté châssis et comportement routier, je crois que l’on peut difficilement faire mieux dans la catégorie. La direction – douce et directe – est d’une précision diabolique et la voiture s’inscrit dans les courbes avec une facilité déconcertante, sans aucun roulis, et sans cette petite tendance joueuse et survireuse du JCW dans les courbes serrées négociées à rythme soutenu. La voiture est littéralement collée au bitume, et la parfaite harmonie entre la puissance, le couple, les reprises à bas régime et la rigueur des trains roulants démontre une fois de plus que l’on peut réellement se faire plaisir à bord d’une voiture sans que celle-ci affiche 500 chevaux, et à des vitesses compatibles avec la réglementation et la conservation de vos points. Cette voiture fait partie de cette catégorie que j’appelle les «voitures-motos» : des autos qui procurent dès que vous roulez des sensations et du plaisir, a fortiori si vous attaquez un peu sur le couple dans des routes sinueuses sans pour autant faire exploser les radars. Position de conduite idéale et reposante, direction douce, commandes tombant très bien sous la main, écran de navigation et info-divertissement haut placé, sièges très enveloppants assurant un calage sur mesure (important pour les tracés sinueux si on ne veut pas finir avec le dos en compote), moteur discret en conduite «normale», freins progressifs et mordants. Maintenant, si votre conception du confort est différente, que vous préférez une position de conduite plus «assise», plus en hauteur avec des surfaces vitrées importantes,le Clubman ne vous conviendra peut-être pas. Personnellement je me suis régalé à rythme soutenu sur nos routes parfois un peu tourmentées, aucun signe de fatigue, ni courbatures ni crampes. Minia donc revu sa copie avec ce nouveau Clubman, et a donc avant tout travaillé sur l’habitabilité. Quand vous pénétrez à bord, la première surprise provient de l’espace intérieur. Tout a été optimisé pour rendre les voyages à plusieurs les plus confortables, à commencer bien sûr par les quatre portes et les quatre vraies places, voire cinq pour les plus optimistes. L’espace réservé aux jambes des passagers arrière est étonnant pour une voiture de cette taille, et je ne serais pas étonné qu’il soit même plus important que celui que l’on trouve parfois sur des autos de segment équivalent voire supérieur. Le coffre quant à lui offre un volume de 360 à 1250 litres selon la configuration (dossiers de la banquette arrière rabattables en trois parties 40/20/40), et on ne se lasse pas des deux portes d’accès au coffre à ouverture «portière» assistée électriquement, et actionnable également par passage du pied sous le bouclier arrière. C’est joli et rigolo, les gamins vont aussi adorer ça, c’est sûr. Côté équipements et info-divertissement, l’essentiel des commandes est regroupé sur l’écran central (non-tactile), actionnable via la molette située entre les sièges. On retrouve les fonctionnalités et l’organisation BMW, avec toutefois une interface différente, et plus «fun». La voiture propose de nombreuses fonctions avancées et connectées, similaires à ce que je vous avais décrit lors de l’essai de la John Cooper Works. Dans sa configuration la plus complète,le Clubman est très richement doté en fonctions connectées, avec quelques astuces et idées très malines que je n’ai pas eu l’occasion de voir dans d’autres voitures, a fortiori sur ce segment. L’interface Mini Connected, que l’on ne s’attend pas à trouver dans un tableau de bord a priori d’abord conçu pour évoquer l’héritage de la marque avec son grand compteur rond central, offre en effet une pléthore de services qu’il serait trop long de décrire ici. Cela étant, outre les essentiels et incontournables services de navigation GPS et autres streaming via BlueTooth de vos playlists musicales, Mini Connected propose également les fonctionnalités suivantes : A noter la disponibilité d’une application mobile très bien conçue qui permet de contrôler de nombreuses fonctionnalités, comme le planificateur d’itinéraire, permettant entre autres de commencer un guidage en voiture et de le terminer à pied. Autre astuce : la gestion de la boite de vitesse automatique est liée aux données du système de navigation pour un passage optimisé des rapports. Malin comme tout, non ? Le nouveau Mini Clubman est une voiture à part. Très attachant et même addictif, il permet de concilier plaisir de conduire, sportivité, confort et usage familial (coffre de toit recommandé quand même). Le design est flatteur et bien sûr original, et l’allongement de la silhouette ne s’est pas fait au détriment de la personnalité et de l’ADN Mini, que ce soit d’un point de vue esthétique ou dans les qualités dynamiques de la voiture. On prend beaucoup de plaisir à son bord sans pour autant avoir le sentiment que la sécurité soit sacrifiée Pour faire l'essai du nouveau chez BCAM CLUBMAN appuyez ici !!! Tarif du modèle : 45 800 euros 4 ans d'entretien ou 80.000 KM (Hors pneus) A lire également notre essai de la MINI JOHN COOPER /

Nos coins sorties bientôt ici !

Ici